Bibliothèque de métriques unifiées - Artificialisation des terres

Question d'aide

Quelle est la part de la surface non végétalisée, comprenant les sols, les toitures, les terrasses et les murs, par rapport à la surface totale des parcelles de l'ensemble du patrimoine de l'entreprise, au cours de la période ?

Résumé

La superficie non végétalisée désigne les espaces dépourvus de végétation. L’impact environnemental de l’artificialisation est un processus de transformation irréversible des territoires dû à l’urbanisation massive.

Unité

%

Description

L’indicateur vise à évaluer la conscience de l’organisation de l’impact environnemental résultant de l’artificialisation des sols. L’artificialisation des terres fait référence à la transformation de terres agricoles, naturelles ou forestières en surfaces imperméables du fait de l’urbanisation et de l’expansion des infrastructures. Vous pouvez consulter le service Copernicus de surveillance des terres établi par l'UE qui fournit des informations géographiques sur la couverture terrestre, l'utilisation des terres, les changements d'utilisation de la couverture terrestre au fil des ans, l'état de la végétation ou le cycle de l'eau https://www.copernicus.eu/en

Définition réglementaire

Selon le (UE) 2022/1288 du 6 avril 2022, elle est définie comme la « Part des surfaces non végétalisées EN 18 EN (surfaces non végétalisées en sol, ainsi que sur les toitures, terrasses et murs) par rapport à la superficie totale des parcelles de tous les actifs."

Calculs

Il n’existe pas de formule de calcul claire et universelle. INRAE rapporte qu'"un consensus est nécessaire sur la manière de mesurer l'artificialisation". Voir ici https://www.inrae.fr/en/news/artificialised-land-and-artificialisation-processes. Cependant, une formulation simple pourrait être proposée : Total Surface non végétalisée / Surface totale du patrimoine x 100

Sources

Exemples

Les investissements axés particulièrement sur le portefeuille immobilier doivent évaluer l’impact environnemental des chantiers de construction, des décharges, des parkings et de l’expansion des infrastructures telles que les routes.